Pouvoir Faire le Lien

Bonjour à Toutes et à Tous !

Aujourd’hui je tenais à revenir avec vous sur la notion de lien qui m’est si naturel, mais qui peut parfois paraître si obscure pour d’autres. Aussi allons nous revenir sur les trois piliers de mon activités, j’ai nommé :

  • la médecine conventionnelle,
  • la médecine douce (dite aussi alternative)
  • la Réalité Virtuelle et Augmentée.

Je m’amuserai alors à vous montrer les liens qu’il peut exister entre ces disciplines.

Médecine conventionnelle

Cette discipline est mon premier amour. Système rodé, elle a fait ses preuves dans une dynamique mécanique. C’est la seule à être reconnue en France et elle demande une rigueur dans le savoir autant que dans la pratique.

Points positifs  

Lorsque l’on parle de médecine conventionnelle en France, on parle d’une qualité de soins très technique, centrée sur des données biologiques. La médecine s’appuie, en effet, sur des savoirs physiologiques. Un organe a une place, une fonction, et interagit avec tel ou tel système. Lorsque l’organe présente une défaillance, quelle qu’elle soit, cela entraîne une chaîne de problèmes, plus ou moins graves, créant une pathologie. De là, selon les possibilités de traitement de cette pathologie, on soignera les symptômes ou la défaillance elle même.

Cette branche du soin à donc un effet rapide se basant sur des produits et des interventions directes aux résultats parfois impressionnants de par leur réalisation ou leur efficacité éclaire.

Points négatifs

Pour autant, et même si certaines recherches vont dans le sens de l’humanisation aujourd’hui, cette médecine reste très mécanique et sectorisée. La part belle est faite à la fonction, avec peu de globalisation et une thérapeutique principalement allopathique (avec ses propres répercutions) ou chirurgicale.

Même la psychiatrie, qui elle gère les pathologies psychiques, prend en charge les patients sur ce versant de façon quasi unique. Si les problèmes lourds et pathologiques sont considérés et pris en charge de façon allopathique, les problèmes plus légers sont eux vite minimisés. Enfin peu de lien est vraiment fait avec le corps.

Seule les infirmiers et les aides soignants, sont eux dans une dynamique théorique globalisante. C’est grâce aux préceptes de Virginia Henderson et de ses 14 besoins fondamentaux, que l’on peut entrevoir une globalisation. Malheureusement, le temps manquant aux soignants, cette dynamique n’est que peu mise en place et les disciplines se succèdent avec un lien tout relatif.

Médecine alternative

Les médecines alternatives ou douces sont un groupe de disciplines travaillant pour le mieux-être général des patients. Si chacune à son domaine spécifique (ostéopathie, naturopathie, médecine traditionnelle chinoise …) toutes travaillent dans une globalité de la personne.

Points positifs

Dans ce cadre, non reconnu légalement en France, la personne est vue dans sa globalité. Les bases restent celles du corps humain et de ses fonctionnalités physiologiques mais liées aux données environnementales et cognitives. On fera alors une anamnèse en début de cycle de prise en charge, afin de comprendre la source du mal. Car la fin mot de ces médecines, c’est de trouver l’origine du mal qui habite le patient, afin de l’enrayer et de prévenir un trouble plus grave.

Dans ces disciplines, les praticiens n’hésitent pas à faire appel à d’autres thérapies, à prendre des avis de confrères dans d’autres domaines. Enfin, même si les résultats observés paraissent moins probant parce qu’ils sont plus lent et moins spectaculaire, ils sont présents et amènent une meilleure qualité de vie, avec un risque de rechute moins important.

Si ce n’est pas forcément une médecine curative, c’est une médecine de prévention et d’accompagnement qui permet la régularisation de l’organisme et de la psyché de façon globale et durable.

Points négatifs

Comme tout domaine travaillant en prévention, sa pratique doit être régulière. Sans parler d’un suivi hebdomadaire, les personnes en santé devraient consulter 1 fois par saison ou par semestre, afin de conserver un organisme et une psyché à l’équilibre. Cela demande donc un investissement tant en coût (car oui, ici pas de prise en charge Sécu) qu’en temps.

De plus (et je l’explique dans l’article « Les pièges en Vogue ») ces médecines se heurtent beaucoup à des formations incomplètes, et à des thérapeutes improvisés qui n’ont que peu ou pas de formation sur les bases médicales et vendent du rêve plutôt que du soin.

Enfin comme je l’ai dit, si ces thérapies s’appuient sur des savoirs ancestraux qui ont fait leur preuve, l’effet est plus subtil et moins coup de point (encore que cela dépend de quoi on parle). Encore une fois, mais c’est vraie en médecine conventionnelle également, on ne soigne pas tout ainsi.

Réalité Virtuelle ou Augmentée

Là on change de domaine

Faisons les liens

Les Thérapies par Exposition à la Virtualité

Je ne reviendrai pas sur ce qui se fait en VR/AR dans le domaine de la médecine (pour ceux que cela intéressent suivez le lien). Je ne reviendrai pas non plus sur l’aspect outil qui s’en dégage, ayant déjà exposé ce concept dans un précédent article.

Cependant attardons nous sur les vertus des thérapies à médiation virtuelle. Ces thérapies s’appuient sur les deux types de médecines. En effet les logiciels développés en ce sens aujourd’hui se font, la plupart du temps, à la demande de praticien et/ou en collaboration avec eux.

On a entre autre découvert que l’immersion dans la virtualité permettait de mettre en situation les patients plus simplement et en toutes circonstances. Ainsi on accède à une palette nouvelle de possibilités. En effet là où hier, l’oeil ou l’imaginaire ne pouvaient aller, la virtualité nous donne à le voir, ouvrant un champs de possibles infinies (ou presque).

Analogie liée à la Médecine Chinoise : « L’Homme est un Jardin »

Imaginons une rue. De chaque coté de la rue il y a des maisons (des secteurs donc) qui ont des jardins (des domaines d’activités).

Pour moi la médecine la médecine alternative sont des maisons mitoyennes dont le jardin est commun. Malheureusement chacun par sa fenêtre pense que le jardin lui appartient en totalité et personne ne veut échanger avec l’autre. Pourtant on parle bien des mêmes rosiers… l’un tue les pucerons, l’autre mets de la cendre au pied du rosier pour éviter qu’ils ne (re)viennent pas et chacun s’attribue la disparition des pucerons sur « Son » rosier … mais c’est le même rosier…

Nous sommes bien tous là pour soigner et aider les mêmes personnes ! Si nos méthodes diffèrent, elles sont pour le moins complémentaires et efficaces (pour peu que le praticien soient compétent).

Maintenant si je vous disais, que de l’autre côté de la rue il y a une entreprise qui produit des outils (tous les types d’outils). Chacun des habitants des maisons d’en face, lui demandent des outils en criant par la fenêtre. Le fabriquant d’outil entend la demande comme il peut. Il ne s’est jamais vraiment occupé rosier mais bon, une fleur c’est une fleur !… alors voilà il fait. Parfois un acteur d’une maison s’y connait un peu en outillage et, avec un mail plutôt qu’un cri par la fenêtre, il arrive à avoir un peu mieux…

Pour autant les outils sont bons, il permette d’apporter plus de lumière et l’arrosage automatique au rosier … Et c’est toujours le même rosier.

Bon maintenant imaginons que moi, Laureline, j’aie vécu dans les deux maisons, et je connaisse les outils et le fabricant. Je suis là au milieu de la rue et je vois tout ce petit monde crié par sa fenêtre pour essayer d’aider ce rosier (que je connais bien aussi)…. En d’autre terme je vois des médecins ou des thérapeutes avoir l’envie, l’idée de travailler avec le virtuel. Je les vois créer des essais, plus ou moins bien réalisés, par un monde technique non spécialisé, mais surtout qui n’a aucune connaissances dans la santé qu’un niveau lycée… et là je me dis … suis-je la seule à penser que je fais partie de ces gens qui sont un lien naturel ?

Conclusion

Je pourrais (et c’est prévu d’ailleurs) vous écrire un mémoire sur la complémentarité des différentes médecines d’aujourd’hui. Car si au lieu d’en pointer les différences, on s’arrêtait un peu sur leurs points communs et surtout sur l’objet de leur existence : L’humain ! Alors seulement nous pourrions faire de grands progrès !

Et c’est aujourd’hui l’invitation que je vous fais avec l’apport de la réalité virtuelle et augmentée. Cet outil, comme d’autres, remet l’humain au centre de notre préoccupation, et doit être développé pour l’humain, qu’il soit soignant, étudiant en soins, ou patient.

Encore une fois je n’ai pas la prétention du savoir absolu, et je reste ouverte à vos commentaires. Et pour ceux qui sont ouvert à l’échange et à cette aventure, n’hésitez pas à me contacter.